Le style du livre est assez grinçant. Il revient sur toutes les idées reçues du "petit Français de gauche" (35 heures, ISF...). Entre autres pontes de la modernité gauchiste, il égratigne Mickael Moore ("c'est un faux penseur") et les "chevaliers de l'herbe verte" (les moustachus à la Bové qui sont systématiquement contre les OGM).
J'ai trouvé dans les archives de BFM une interview de l'auteur (le 13 avril), dans laquelle il dit en gros ceci :
Les journalistes économiques que nous sommes ont sans doute un rôle à jouer pour tenter de faire bouger ce pays. Que ce soit des patrons, des politiques ou des syndicalistes, le constat est toujours le même : il faut réformer cette société française qui va dans le mur en klaxonnant, mais les politiques sont timorés...On peut s'étonner des diagnostics incontestables qu'émettent les uns après les autres les esprits sensés (et j'en ai souvent cités dans ce blog), et parallèlement du refus absolu des polichiens / énarques / syndicalistes de changer quoi que ce soit qui empêche l'inéluctable tiersmondisation hexagonale, déjà bien entamée. Il est vrai que notre dictature socialiste est tellement à l'avantage de la nomenklatura que celle-ci fera tout pour la maintenir. Elle coulera le pays, et elle avec, telle le scorpion envers la grenouille trop complaisante qui le transporte.
Je suis parti de l'idée simple : pour réformer économiquement il faut regarder pourquoi le blocage est si prégnant. L'état d'esprit des Français est assez catastrophique. Ils sont très demandeurs et peu offreurs : dès l'instant qu'il y a une offre de protection sociale ou d'assistanat social, il y a une demande qui s'accroît.
La pensée unique est terrible ; le blocage est à droite : Raffarin a beaucoup communiqué, mais il n'a pas passé une réforme majeure dans ce pays.
Il faut réformer (la fonction publique) ou bien de manière brutale (à la Reagan ou à la Thatcher) ou bien de manière douce à la Paul Martin ou Tony Blair.
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